Sous la forme d’un court récit, un brin écologiste, le Père Tire-Bras nous fait revivre au fond du jardin d’une grand-mère bienveillante, une foule de souvenirs sensoriels et quelques-unes de nos peurs d’enfants…
L’ambition de ce trio hétéroclite : servir le texte de Jean-François Chabas. À ce texte prononcé d’une manière délicate et goûtue, sans théâtralisation, Gildas et Régis ajoutent l’énergie et les tripes des musiques traditionnelles. Ils nous immergent avec sensualité dans le récit en même temps qu’ils créent un rythme pour la main qui tient le pinceau.
Régis Huiban : accordéon chromatique et accordina. Gildas Le Buhé : lecture et saxophone ténor. Christelle Le Guen : illustration simultanée et vidéo-projetée.
tout Public à partir de 5 ans • 1 h
TARIFS : A > à noter 5€ pour le 3ème membre et suivants d’une même famille.
L’accordéon diatonique de Ronan Robert est si humain, si proche qu’il fallait bien un quatuor à cordes pour que l’on comprenne toute la richesse, l’humanité de ses compositions. Et quel quatuor ! Improvisateurs, arrangeurs, ces musiciens remarquables ont construit avec Ronan, un spectacle en virtuosité et en amitié. ça se ressent, ça se respire et cela ajoute encore à l’émotion de ce beau spectacle. Voir ici : le Clip
Composition : Ronan Robert.
Distribution :
Ronan Robert (accordéon),
Iacob Maciuca (violon),
Raphaël Chevalier (violon et alto),
Solène Comsa (violoncelle),
Simon Mary (contrebasse et arrangements).
Tout Public • 1 h
TARIF : A
> réservez dès maintenant, nombre de places limité
DE QUOI ÇA PARLE ? Oscar est un petit garçon qui n’a pas d’amis. Ses parents le trouvent trop renfermé, sa maîtresse le trouve trop tête en l’air. Il n’y a que les personnages de ses romans qui lui offrent une échappatoire. Mais un jour, assommé par l’ennui et en mal d’aventures, il fabrique, dans l’intimité de sa chambre, une Machine À Voyager Dans Les Livres… Des plages paradisiaques à la jungle tropicale, il va rencontrer des personnages hauts en couleur, amusants ou effrayants, qui lui feront découvrir le courage, le pardon et surtout l’amitié. Un beau voyage initiatique qui ne laissera pas Oscar inchangé…
Création ayant bénéficié d’une résidence en avril 2016
Travail sur les méthodes d’accompagnement des solistes (mélodico-rythmiques)
Adaptation du « jeu » de la kora à d’autres instruments.
Objectifs :
Approfondir sa technique de jeu et sa connaissance du répertoire mandingue
Prendre en compte la réalité de l’évolution de la musique mandingue à travers l’exemple de la kora.
Intervenant :
Griot installé à St Louis du Sénégal, Ablaye Cissoko fait partie des maîtres de la Kora. Douceur du timbre, finesse des lignes mélodiques, fluidité du doigté, virtuosité sans tapage, …telles sont les marques de ce chanteur et musicien hors pair qui se produit dans le monde entier depuis plus dix ans.
Son jeu, prodigieux de musicalité et de générosité, et sa capacité à évoluer aussi bien dans les registres traditionnels que jazz, fait qu’il est appelé régulièrement aux côtés d’artistes internationaux tels qu’Omar Pene, Eric Bibb, François Jeanneau, Majid Bekkas, Simon Goubert, Kiya Tabassian, Volker Goetze, Habib Faye, ou Eduardo Eguez.
Ablaye Cissoko a ouvert son école de Kora au Sénégal en décembre 2015.
A l’issue de la formation, les stagiaires seront capables de :
Pratiquer les thèmes travaillés au cours du stage
Appliquer les techniques et mécanismes acquis à d’autres éléments du répertoire
Comprendre et identifier les formes musicales d’Afrique mandingue
Intégrer les connaissances acquises dans leur processus de création.
Public :
Ce stage de perfectionnement s’adresse à des musiciens pratiquant la kora ou tout autre instrument à cordes pincées (harpe, guitare, oud…) de niveau professionnel ou confirmé, et capable de travailler sans support écrit.
Vidéo Ablaye Cissoko :
Un partenariat avec l’association DROM/ Erik Marchand
Samedi 12 novembre à 20h30 P’TIT GUS de Jean-Louis Le Vallégant
Portrait Jean Louis Le Vallégant
P’tit Gus
esquisse une vie autre. Gamin musicien, rouquin aux grandes oreilles scotchées, il choisit la bombarde. Pour ses parents bouchers au bourg, c’est clair : on frôle la délinquance rurale. Jean Louis Le Vallégant livre sa propre confidence. Dans un road movie mené à fond la caisse, mots notes s’impactent et croquent l’émancipation. C’est l’échappée solitaire du peloton, à l’heure où les dernières coiffes croisent les premières crêtes. « En gros je parle de non-transmission. J’appartiens à une génération qui est allée à la conquête de sa culture. P’tit Gus parle des nécessités intimes : l’indépendance, la création, la transmission… pour exister. «
Talabarder (sonneur de bombarde) issu d’une pratique populaire de la musique et des arts de la rue, Jean Louis Le Vallégant se définit aujourd’hui comme sonneur de saxophone et agitateur d’intérieurs. Il questionne les notions de transmission et de territorialité. « Je cherche le sens de ce métier, à m’inscrire dans la cité, dans une suite, ni héritier, ni suiveur, ni suivant, en trouvant ma juste place de passeur.”
« A chaque fois que je transcrivais la confidence d ’une personne, me taraudait l’idée de livrer un jour ma propre confidence. Je me suis senti prêt en 2011.
Et me suis attelé à son écriture. En faire un spectacle n’est venu qu’après. Je souhaitais me produire en solo depuis une dizaine d’années, mais comment ?
Pourquoi ? Les implications ? Non je ne le cernais pas. Fallait creuser cela, au-delà de ma seule énergie. »
Choisissez votre séance, samedi ou dimanche, et achetez vos billets ci-dessous :
UnSpectacle en deux parties, avec un entracte gustatif.
Avec Daniel Berthelot, Nicolas Beatrix, Carole Lepan, Paul Keaton, Myriam Kerhardy, Brieuc Le Guern, Anthony Sérazin…
Pour la deuxième année consécutive, un troupeau de clowns envahit la Grange-Théâtre. À grands coups de coude et de sabots, ils se bousculent pour se présenter à vous sous leur meilleur jour : jonglage, philosophie, prise d’otages, acrobatie, témoignages touchants ou mensonges éhontés ; ils sont prêts à tout pour vous captiver. Certains comme Octave Legrain, Rosalie Bourdon ou Caracas, reviennent armés de nouvelles facéties. Des nouveaux débarquent, déjà rompus à la joute clownesque, le virtuose Paul Keaton ou l’inénarrable Roger Pidgel par exemple. En tout, 7 clowns pour 7 univers. 7 clowns comme les 7 mousquetaires ou les 7 doigts de la main. C’est trop, mais on en redemande quand même.
Cette soirée est une carte blanche à Daniel Berthelot (comédien et musicien rennais).
Déroulement :
Sam 10 déc 19 h : Première partie 20 h : Repas 21 h : Seconde partie.
Dim 11 déc 14 h : Première partie 15 h : Goûter 16 h : Seconde partie
Vous pouvez n’assister qu’à une seule partie de spectacle.
Mathieu se contente d’un prénom. Il est né dans le yoga, son père en était déjà professeur. Après des études d’ethnologie, il parcourt l’Inde ponctuellement depuis 1970. Il co-fonde la Maison du Yoga en 1983 à Paris. Il se spécialise dans des formes particulières, comme le kurma yoga ou yoga de la tortue et le yoga nidra traditionnel. Il forme des professeurs et anime des stages en France et à l’étranger. Il est actuellement rédacteur en chef de la revue Infos Yoga. C’est à l’occasion de la sortie de son livre « La Béatitude de la Tortue » que nous avons demandé à notre voisin- il habite au bout du chemin et vient régulièrement à pied à la Grange-Théâtre- à cet aventurier de l’âme, à ce semeur d’histoires à l’humour subtil de nous conter l’itinéraire de sa vie.
La béatitude de la tortue est le récit d’un voyage. En 1981, parcourir l’Inde était encore une aventure. On y croisait de drôles de gens, certains assez connus, comme Krisnamurti, Ma Ananda Moyi ou Vijayananda, et d’autres, inconnus et anonymes, comme ce cireur de chaussures méditant sur le silence au cœur de la gare la plus bruyante du monde, ou comme ces prêtres provoquant, par leurs prières, le lever du soleil.
Mais le personnage le plus paradoxal de ce récit reste l’Inde, un pays hallucinant et fascinant, qui ressemble au nôtre, mais où rien ne fonctionne de la même manière.
C’est une suite de coïncidences qui va mettre notre narrateur, venu en Inde pour s’initier au yoga et à la méditation, sur la piste d’une mystérieuse transcription en sanskrit intitulée La béatitude de la tortue. Les six textes, qui abordent les fondements du yoga, sont dispersés à travers l’Inde. Cette enquête devient vite une quête singulière au travers d’un véritable labyrinthe : de Darjeeling à Lucknow, de Bombay à Madras, de Rishikesh au Cap Comorin et de la périphérie de nous-même.
Lʼéquipe de la Grange-Théâtre est heureuse de vous convier à cette journée porte ouverte.
Au programme de la journée : • Rendez-vous à 11 h pour une présentation complète de la saison. • 13h, apéro musical suivi d’un repas collectif : apportez vos pique-niques ! • à partir de 14 h, faites vos provisions culturelles et choisissez votre panier abonnement ! Réservez vos places pour les spectacles et stage de l’année. NB : Notez bien les nouvelles dispositions tarifaires et les conditions préférentielles accordées aux acquéreurs des paniers-abonnement ! • En début d’après-midi : Grand Concert avec Les Choeurs de la Tête à l’Est.
Les Chœurs à l’Est…
D’un côté des voix de femmes qui s’élèvent jusqu’à percer les tympans des nuages, des voix qui sentent la terre et les racines des Balkans, des voix qui bercent les jeunes insomniaques et qui font tenir debout les hommes qui ont baissé la tête trop tôt.
Ces voix, ce sont les Bjala Roza, un chœur débordant de douceur et de cette rage sensuelle qui décroche des sourires à la mer Noire. De l’autre côté des voix d’hommes, des voix de la montagne qui carapatent depuis les Carpates pour faire trembler le vent à coup de chants d’amours et de destins. Ce chœur qui bat la chamade dans toutes les langues slaves, c’est les Fdrug Patchimou… Alors les chœurs se rencontrent et se rassemblent, comme un village du fond des temps qui débarquerait sur votre plancher.
Il y a toute l’énergie des Balkans au fond de leur glotte mais aussi sous vos semelles, parce que dans ces chants il y a cette danse infernale qui ne s’arrête qu’au petit matin, cette force qui repousse coûte que coûte le petit jour et qui vous fait oublier la poussière du soleil.
Une occasion de découvrir un petit centre culturel de campagne : ses différents espaces de représentation, création et résidence, proposés par l’association AMAC.
Samedi 8 avril à 20h30 GALI GALANT Rozenn Talec & Yannig Noguet
Un décor de cabaret, tabouret haut et lumières tamisées, Yannig arrache à son accordéon des myriades de notes. C’est l’appel. Rozenn entre en scène, robe des années trente et talons hauts. Ambiance. D’emblée le duo entraîne la salle dans un univers de chants traditionnels revisités et de compositions personnelles où la langue bretonne portée par la voix aux intonations blues et jazzy de la chanteuse, se mélangent langoureusement aux accents argentins de l’accordéon, tantôt feutrés, tantôt endiablés, tantôt amant, tantôt complices. Allant de la gavotte du centre Bretagne à la chanson cabaret parisienne, le répertoire est parfois emprunté à la tradition, parfois composé et inspiré dʼAstor Piazzola, de Marlène Dietriech, ou de diverses cultures traditionnelles européennes.
Rozenn Talec et Yannig Noguet c’est un duo breton mixte : la voix c’est Rozenn Talec, une bretonnante du centre Bretagne, l’accordéon, c’est Yannig Noguet, un breton francophone gallo. Rozen a commencé à chanter à 14 ans, avec son père lui-même chanteur. Ce qui est formidable avec les deux, c’est l’expressivité de la voix et de l’instrument et des deux ensemble. Ils sont partis de la chanson traditionnelle, complaintes et airs à danser, et à l’aide du stylo de Rozenn, ils font évoluer cette chanson vers plus de modernité, avec des textes nouveaux (Kreion ha paper – crayon et papier – pour les Charlie)…L’accordéon passe du trad à Gus Viseur, Murena ou Piazzola, la voix emporte tout ça comme un oiseau dans la tempête.