Jeudi 1er juillet 2021 à 20h30, Concert : L’Homme Marteau
Chanson-Slam Métissée
Les 4 musiciens de L’Homme-Marteau vous invitent dans leur univers coloré où se mêlent accordéon, percussions, basse et guitare. Les compositions aux textes chantés ou slamés, sont portées par des musiques métissées de jazz, d’influences afro-cubaines ou encore de sonorités des Pays de l’Est.
Laissez-vous guider, L’Homme-Marteau vous emmène dans une danse poétique, avec ses morceaux de vie, ses états d’âme, jouant des mots et des émotions.
A propos de l’Homme-Marteau…
L’Homme-Marteau est un personnage qui s’inspire du chemin emprunté par Augustin Marcadet, ce faux-héros du roman de Jean Meckert(«L’homme au marteau», 1943).Des thématiques à la fois universelles et actuelles font le pont entre cette œuvre critique et les textes de Guillaume Garcia: un regard cynique sur le monde qui l’entoure, un humour noir teinté d’auto-dérision, un romantisme sans faille et parfois naïf.D’autres artistes tels que Vian ou Prévert, contemporains de Meckert, ont pu développer ces sujets et inspirer Guillaume par la modernité poétique de leurs propos.
L’HOMME-MARTEAU
La petite histoire…
Après plusieurs années à œuvrer au sein de divers collectifs, naviguant entre les eaux du reggae, du ska, du rock, de la chanson, de Grenoble à la Réunion, en passant par la Bretagne, Guillaume Garcia se lance en 2018 dans une création personnelle autour de ses compositions (textes et musiques).
Ainsi naît l’Homme-Marteau.
Rapidement rejoint par trois autres musiciens, François Poulain (accordéon), Adrien Levesque (percussions) et Félix Masson (basse), qui apportent leurs influences multiples et enrichissent clairement la construction musicale du projet.
Le projet de l’Eternel étranger
Sans être frontal, le propos est fort, profond. L’Homme-Marteau nous emmène, par ses biais poétiques, ses morceaux de vie, ses états d’âme, jouant des mots et des émotions. L’Eternel étranger est comme un fil conducteur et vient interroger la problématique de l’exil, comme une fuite forcée ou volontaire, géographique ou intérieure ; l’exil multiple, qui nous questionne sur cette société où chacun cherche en vain sa place et le sens de ses actes. A partir d’une quinzaine de textes sed essine un univers original dans lequel ce personnage multiple suit son chemin d’exil, comme des paysages de toutes les couleurs où se mêlent poésie, humour, états d’âme et critique sociale. Le tout est porté par un quatuor chaleureux qui nous transporte en danses et en émotions. A l’écoute, apparaît clairement la filiation avec la chanson française, aux textes chantés ou slamés, posés sur des musiques métissées de jazz, d’influences afro-cubaines ou encore des sonorités des Pays de l’Est. «Je suis celui qui ne revient pas , qui es t déjà parti. Je suis celui qu’on n’attend plus, et même qu’on oublie. Je suis partout chez moi, car j’arrive de nulle part, J’ai l’air de débarquer ou d’être sur le départ…»