Mathieu se contente d’un prénom. Il est né dans le yoga, son père en était déjà professeur. Après des études d’ethnologie, il parcourt l’Inde ponctuellement depuis 1970. Il co-fonde la Maison du Yoga en 1983 à Paris. Il se spécialise dans des formes particulières, comme le kurma yoga ou yoga de la tortue et le yoga nidra traditionnel. Il forme des professeurs et anime des stages en France et à l’étranger. Il est actuellement rédacteur en chef de la revue Infos Yoga. C’est à l’occasion de la sortie de son livre « La Béatitude de la Tortue » que nous avons demandé à notre voisin- il habite au bout du chemin et vient régulièrement à pied à la Grange-Théâtre- à cet aventurier de l’âme, à ce semeur d’histoires à l’humour subtil de nous conter l’itinéraire de sa vie.
La béatitude de la tortue est le récit d’un voyage. En 1981, parcourir l’Inde était encore une aventure. On y croisait de drôles de gens, certains assez connus, comme Krisnamurti, Ma Ananda Moyi ou Vijayananda, et d’autres, inconnus et anonymes, comme ce cireur de chaussures méditant sur le silence au cœur de la gare la plus bruyante du monde, ou comme ces prêtres provoquant, par leurs prières, le lever du soleil.
Mais le personnage le plus paradoxal de ce récit reste l’Inde, un pays hallucinant et fascinant, qui ressemble au nôtre, mais où rien ne fonctionne de la même manière.
C’est une suite de coïncidences qui va mettre notre narrateur, venu en Inde pour s’initier au yoga et à la méditation, sur la piste d’une mystérieuse transcription en sanskrit intitulée La béatitude de la tortue. Les six textes, qui abordent les fondements du yoga, sont dispersés à travers l’Inde. Cette enquête devient vite une quête singulière au travers d’un véritable labyrinthe : de Darjeeling à Lucknow, de Bombay à Madras, de Rishikesh au Cap Comorin et de la périphérie de nous-même.
Lʼéquipe de la Grange-Théâtre est heureuse de vous convier à cette journée porte ouverte.
Au programme de la journée : • Rendez-vous à 11 h pour une présentation complète de la saison. • 13h, apéro musical suivi d’un repas collectif : apportez vos pique-niques ! • à partir de 14 h, faites vos provisions culturelles et choisissez votre panier abonnement ! Réservez vos places pour les spectacles et stage de l’année. NB : Notez bien les nouvelles dispositions tarifaires et les conditions préférentielles accordées aux acquéreurs des paniers-abonnement ! • En début d’après-midi : Grand Concert avec Les Choeurs de la Tête à l’Est.
Les Chœurs à l’Est…
D’un côté des voix de femmes qui s’élèvent jusqu’à percer les tympans des nuages, des voix qui sentent la terre et les racines des Balkans, des voix qui bercent les jeunes insomniaques et qui font tenir debout les hommes qui ont baissé la tête trop tôt.
Ces voix, ce sont les Bjala Roza, un chœur débordant de douceur et de cette rage sensuelle qui décroche des sourires à la mer Noire. De l’autre côté des voix d’hommes, des voix de la montagne qui carapatent depuis les Carpates pour faire trembler le vent à coup de chants d’amours et de destins. Ce chœur qui bat la chamade dans toutes les langues slaves, c’est les Fdrug Patchimou… Alors les chœurs se rencontrent et se rassemblent, comme un village du fond des temps qui débarquerait sur votre plancher.
Il y a toute l’énergie des Balkans au fond de leur glotte mais aussi sous vos semelles, parce que dans ces chants il y a cette danse infernale qui ne s’arrête qu’au petit matin, cette force qui repousse coûte que coûte le petit jour et qui vous fait oublier la poussière du soleil.
Une occasion de découvrir un petit centre culturel de campagne : ses différents espaces de représentation, création et résidence, proposés par l’association AMAC.
Durant toute une nuit des conteurs se succèdent pour vous faire partager leurs histoires. Pas d’inquiétude vous pourrez quand même piquer un petit somme et reprendre une histoire en cours de route ! Venez avec un oreiller et un sac de couchage, le petit déjeuner est offert.
Amélie Armao À la tombée de la nuit, bruit de l’eau et bougies, dans un lieu hors du temps, se racontent des histoires de ce qu’on ne voit pas, des histoires d’arbres, de silhouettes, d’ombres claires dans la nuit… Histoires d’amours magiques, esprits malicieux, fées et sotrés, pas dans la nuit, bruits dans le noir, un reflet dans un miroir… Et si l’invisible n’existait pas, que resterait-il ? JUSTE UNE TRACE
Victor Cova Corréa est un citoyen du monde à la double nationalité française et vénézuélienne. Né à Caracas, ville de son enfance, il grandit aux côtés d’un grand-père cordonnier ambulant qui était aussi docker, marcheur inépuisable, inventeur d’histoires, ami du petit peuple et compagnon des épaves humaines. C’est le grand-père Temistocles qui lui apprit l’alchimie du sourire lumineux et du regard bavard … > découvrez son site internet
Anne-Catherine Hurault Le conte ! Il est là, au centre. C’est comme un cœur qui bat comme une toile d’araignée, tendue entre oralité et écriture. En équilibre entre réel et surnaturel, il nourrit l’imaginaire et s’enracine dans notre histoire. En lui circulent le merveilleux, le fantastique, le mythe, le conte populaire … Il permet la rencontre du monde des hommes avec les autres mondes, celui des morts, des esprits, du petit peuple. Il révèle l’homme à l’homme. Conte Musical : textes et vielle à roue : AC Hurault. > découvrez son univers
Carole Lepan se forme au conte en 2003, puis au masque neutre, au Feldenkrais et au théâtre pour étoffer son jeu. Très vite, elle écrit ses propres textes emprunts de poésie. Elle aime jouer avec les émotions passant d’un univers grave à un univers joyeux. Être sur scène, c’est donner de soi. Elle s’intéresse toujours à retranscrire un peu du monde dans lequel nous vivons. > découvrez son univers
Julie Métairie est une artiste qui aime mélanger les écritures et puise sa force dans la perméabilité des genres.Nourrie de voyages et de rencontres elle a une approche très instinctive du théâtre et de l’espace. L’Écriture comme une aquarelle du réel, avec toutes ses imperfections.
Bruno Mallet (rémouleurs d’histoires) raconte depuis 1991 et fait partie des conteurs qui ont initié le renouveau du conte en Normandie. Son répertoire est constitué aussi bien de contes traditionnels que de récits de vie . Il aime se promener à la frontière du théâtre et prends également ses aises dans les espaces musicaux que créent ses comparses: Caroline Boé, Philippe Duval, Philippe Gibaux, Bertrand Lemarchand et Xavier Milhou. Sa parole se construit sur un tissage sobre de mots de sons et de gestes. remouleurs.net/bruno_mallet.php
Jean Pierre Mathias, conte en français et en gallo. Il aime à dire que le conte est un être vivant et d’amour, un art de la relation. Avec lui, les contes VIVent réellement, tels des êtres conviviaux, partageant le moment présent, entre le conteur et le public : en quelque sorte un ménage à trois où la qualité de l’échange tient à la fois de : * l’attente bienveillante et participative du public * la qualité intrinsèque des contes patinés par les générations * l’amoureuse envie de partager qui anime le conteur www.contes-et-merveilles.com/
Vincent Rouard. Angevin, il se passionne pour les Amérindiens depuis sa jeunesse. Tailleur de pierres de profession, il est devenu conteur et s’est naturellement tourné vers les légendes des Indiens d’Amérique.
Organisateurs de cette soirée : Le Bazar Maniaque et la Grange-Théâtre
Suite à un stage d’une semaine autour des chants sacrés du monde entier, retrouvez les participants du stage « Ethno-spiritual » avec la chanteuse Belgo-congolaise Anita Daulne (Zap Mama). Un mélange puissant de polyphonies venant des quatres continents, ouvert à tous !
Les paniers de l’ AMAC,
Association pour le maintien de l’art à la campagne.
L’abonnement au panier-culturel est l’acte solidaire
le plus simple à exprimer vis à vis des artistes
comme le panier AMAP l’est vis à vis des agriculteurs !
Les paniers abonnements
5 spectacles achetés, une invitation offerte !Choisissez plusieurs spectacles dans la saison et recevez des places offertes pour inviter vos amis !
À la manière du Panier AMAP auquel on s’abonne, par solidarité avec l’agriculteur, nous vous invitons à souscrire pour une saison à un « panier culturel », selon votre appétit ! Un panier donne droit à des invitations. Vous pourrez ainsi offrir une place à un ami pour qu’il découvre la Grange-Théâtre en vous accompagnant à un spectacle !
S’abonner, c’est un moyen tout simple de soutenir l’AMAC.
Offrez un spectacle, un stage ou un weekend (repas, nuit et spectacle). Nous vous remettons un « bon cadeau » à offrir pour les fêtes.
– Offrez un spectacle : de votre choix, possibilité d’offrir le repas s’il s’agit d’une soirée spectacle. (prix de la place + 10 € pour le repas).
– Offrez un stage : découvrez le stage de chant polyphonique Africain prévu pour octobre 2015.
– Offrez un weekend culturel : Un spectacle + une nuit dans notre chalet avec petit déjeuner. Une personne = 65 €, duo = 85 €. Tarif famille sur demande.
Le nouveau spectacle de marionnettes de la compagnie Angèl’Monnerais.
4 dates au choix pendant les vacances de Noël : Samedi 28 décembre à 15h, Dimanche 29 décembre à 15h, Samedi 4 Janvier à 15h et Dimanche 5 janvier à 15h.
Spectacle jeune public dès 5 ans.
Un voyage dans le monde secret de l’enfance. Fils rebelle, marionnette prodigue, ce Pinocchio de bois nous livre sans réserve toute son humanité, ses désirs, ses paradoxes, ses errances et ses erreurs, qui en font un mythe constitutif de notre enfance à tous.
Masques, jeux d’acteurs, marionnettes à fils ou à gaine, voleries et décors désuets ou fantastiques se succèdent au rythme des tribulations du héros. Au terme de cette grande saga initiatique : une seconde paternité pour Geppetto et comme une seconde naissance pour Pinocchio… à ce jeu-là, parents et enfants s’y retrouveront !
Tarif plein : 10 € – Tarif réduit : 7 € – Chèques vacances acceptés
Dimanche 19 oct – 15 h Mon cœur court après vous Geneviève Robin & Guy Abgrall
À travers cette lecture-spectacle, ce sont 50 ans de correspondance amoureuse entre Victor Hugo et Juliette Drouet. Un moyen de (re)découvrir cet écrivain célèbre dans son intimité grâce à la lecture dʼextraits de lettres et de billets doux envoyés à sa chère Juliette qui fût à ses côtés dans les bons et mauvais moments de sa vie, comme muse, amante mais aussi partenaire de travail et dʼexil. Les textes sont vifs et la lecture permet de mieux comprendre le contexte de lʼépoque.
→ Séances scolaires possibles pour collèges et lycées. Nous contacter.
Samedi 8 avril à 20h30 GALI GALANT Rozenn Talec & Yannig Noguet
Un décor de cabaret, tabouret haut et lumières tamisées, Yannig arrache à son accordéon des myriades de notes. C’est l’appel. Rozenn entre en scène, robe des années trente et talons hauts. Ambiance. D’emblée le duo entraîne la salle dans un univers de chants traditionnels revisités et de compositions personnelles où la langue bretonne portée par la voix aux intonations blues et jazzy de la chanteuse, se mélangent langoureusement aux accents argentins de l’accordéon, tantôt feutrés, tantôt endiablés, tantôt amant, tantôt complices. Allant de la gavotte du centre Bretagne à la chanson cabaret parisienne, le répertoire est parfois emprunté à la tradition, parfois composé et inspiré dʼAstor Piazzola, de Marlène Dietriech, ou de diverses cultures traditionnelles européennes.
Rozenn Talec et Yannig Noguet c’est un duo breton mixte : la voix c’est Rozenn Talec, une bretonnante du centre Bretagne, l’accordéon, c’est Yannig Noguet, un breton francophone gallo. Rozen a commencé à chanter à 14 ans, avec son père lui-même chanteur. Ce qui est formidable avec les deux, c’est l’expressivité de la voix et de l’instrument et des deux ensemble. Ils sont partis de la chanson traditionnelle, complaintes et airs à danser, et à l’aide du stylo de Rozenn, ils font évoluer cette chanson vers plus de modernité, avec des textes nouveaux (Kreion ha paper – crayon et papier – pour les Charlie)…L’accordéon passe du trad à Gus Viseur, Murena ou Piazzola, la voix emporte tout ça comme un oiseau dans la tempête.
« Pour redonner chair au social, il nous faut réinventer des espaces où échanger nos douleurs respectives. » dit Salman Rushdie.
Cette phrase, citée par Michel Lebris à Étonnants Voyageurs lors d’un festival à Saint-Malo, rappelle cet impérieux besoin de lieux où l’on peut dialoguer en profondeur, partager sincèrement ce qui fait le poids de nos jours. Notre équilibre n’en dépend-il pas ? La Grange-Théâtre s’inscrit dans cette perspective : une succession d’occasions de partager l’essentiel parfois bosselé de nos existences. Cela ne se décrète pas, mais se pratique et se nourrit du partage de l’intime. La création artistique est un lieu privilégié du dévoilement de l’espace intérieur, elle favorise son expression. Le public convié ensuite à s’en emparer, y mêlera sa propre intériorité, dans l’ombre de la salle obscure et dans l’authenticité de rencontres inopinées. La qualité de présence qui facilite ces précieux échanges ne s’improvise pas tout à fait. Nous n’en connaissons cependant pas la recette. Mais les spectateurs de la Grange-Théâtre ne s’y trompent pas, qui viennent de plus en plus loin et de plus en plus nombreux pour y gouter. Que tous ceux qui concourent à cette qualité : les artistes, les bénévoles, les volontaires, les salariés, les partenaires en soient remerciés et encouragés pour contribuer à leur mesure à créer ici, un espace qui redonne chair au vivre ensemble. Hervé Monnerais